Les autoroutes de la mer : entre rêves et réalités ... bientôt un diagnostic

Publié le par herve.rebillon@free.fr

Le secrétaire d'État chargé des transports Dominique Bussereau a confié à Henri de Richemont le soin d'évaluer la faisabilité des autoroutes de la mer et de proposer des solutions concrètes pour leur mise en place.

Le développement des autoroutes de la mer est l'une des mesures clés du Grenelle de l'environnement dans le domaine des transports. L'initiative a pour double objectif de désengorger les grands axes routiers européens, tout en offrant une alternative plus propre pour le transport de marchandises. Plusieurs projets, embryons du futur réseau européen d'autoroutes de la mer sont à l'étude de la Méditerranéen à la Mer du Nord.

L'ancien sénateur devra proposer des solutions permettant d'avancer rapidement vers le transfert d'une partie du trafic européen de poids lourds sur les mers. Parallèlement, le gouvernement lance un large appel en direction des acteurs potentiellement intéressés par l'exploitation de ces nouvelles voies de communication, mais également des utilisateurs potentiels.

Les projets sont peu nombreux, leur concrétisation encore moins. Seule véritable autoroute de la mer aujourd'hui : la liaison Toulon - Civitavecchia (Rome) assurée par un navire roulier pouvant embarquer 150 remorques. Cette dernière reste encore subventionnée par la France et l'Union européeene et doit atteindre les 18 000 camions par an pour être rentable mais n'a atteint, malgrè une forte progression, que 16 000 poids-lourds en 2007. Elle permet un gain de temps (11 heures contre plus de 14 par la route) et une économie de 325 kms. Une belle expérience du transport alternatif route-mer. Mais combien de trafics et de transports sont concernés ?

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