Deutsche Bahn n'ira pas en bourse fin octobre ... le projet de corridor fret Russie-Europe occidentale remis en question
L'introduction en bourse de la Deutsche Bahn, qui devait avoir lieu le 27 octobre , est repoussée à une date indéterminée. Le ministère des finances à Berlin doit officialiser cet après-midi sa décision prise compte tenu des conditions de marché très défavorables pour le moment.
Ce devait être l'opération boursière de l'année en Allemagne, si ce n'est en Europe. Mais la privatisation partielle de la compagnie allemande publique de chemins de fer, Deutsche Bahn, va rester à quai. La mise en bourse de 24,9% du capital n'aura pas lieu comme prévu le 27 octobre, a appris La Tribune auprès du ministère des finances à Berlin.
La société de chemins de fer russe RJD avait fait part fin septembre de son souhait de prendre une part de 5% du capital de son homologue allemande Deutsche Bahn à l'occasion de la privatisation de celle-ci. L'objectif de la RJD était de créer des corridors de fret ferroviaire reliant la Russie à l'Europe occidentale.
Le ministère des finances a , selon nos informations, tranché pour ce report en tenant compte de l'environnement actuel extrêmement défavorable sur les marchés. La crise financière fait fuir les investisseurs, et dans ce contexte le produit de la privatisation aurait été sans doute très éloigné de la fourchette de 5 à 8 milliards d'euros évoquée au printemps.
La société de chemins de fer russe RJD avait fait part fin septembre de son souhait de prendre une part de 5% du capital de son homologue allemande Deutsche Bahn à l'occasion de la privatisation de celle-ci. L'objectif de la RJD était de créer des corridors de fret ferroviaire reliant la Russie à l'Europe occidentale.
Le ministère des finances a , selon nos informations, tranché pour ce report en tenant compte de l'environnement actuel extrêmement défavorable sur les marchés. La crise financière fait fuir les investisseurs, et dans ce contexte le produit de la privatisation aurait été sans doute très éloigné de la fourchette de 5 à 8 milliards d'euros évoquée au printemps.