"Le transport routier fait appel de moins en moins à l'intérim", selon Bernard Liebart, FNTR Champagne-Ardenne
« Bien sûr que le recours à l'intérim baisse », constate Bernard Liebart, président de la Fédération des transports routiers (FNTR) en Champagne-Ardenne dans un article publié aujourd'hui dans l'union. « Il y a un tel marasme dans la profession ! Des dépôts de bilan tombent en cascade, y compris sur de belles entreprises. Il y a une telle concurrence européenne sur nos routes. Et puis on ne transporte jamais que ce que l'on produit. » ajoute le transporteur.
La récession se traduit aujourd'hui par des métiers qui sont moins en tension dans le transport et la logistique. Et donc par moins de demandeurs d'intérimaires. « Pour les betteraves par exemple, les chauffeurs titulaires qui font la campagne ne sont pas systématiquement remplacés », explique Bernard Liebart. Même si les « bons » intérimaires familiers des campagnes agricoles trouveront toujours du travail.
« L'intérim reste néanmoins un bon moyen de faire entrer du monde dans la profession », ajoute le président de la FNTR. « La baisse de l'intérim ne signifie pas pour autant que le transport ne recrute pas. On recherche du personnel pour compenser les départs en retraite liés au papy-boom et accélérés par les congés de fin d'activité à 55 ans que certains anticipent dans la profession, de crainte que l'État ne puisse plus cofinancer ce dispositif avec la profession.» souligne Bernard Liebart.
« L'intérim reste néanmoins un bon moyen de faire entrer du monde dans la profession », ajoute le président de la FNTR. « La baisse de l'intérim ne signifie pas pour autant que le transport ne recrute pas. On recherche du personnel pour compenser les départs en retraite liés au papy-boom et accélérés par les congés de fin d'activité à 55 ans que certains anticipent dans la profession, de crainte que l'État ne puisse plus cofinancer ce dispositif avec la profession.» souligne Bernard Liebart.
Revue de presse : L'Union