Martinique : les transporteurs se mettent d'accord sur un protocole avec les parlementaires de l'île
Les transporteurs réclamaient le respect d'un arrêté préfectoral réglementant les transports publics routiers de marchandises en Martinique. Ils demandent également une adaptation de la réglementation européenne sur l'ouverture du transport routier à la concurrence afin de ne pas pénaliser leur profession. A leur sens, le texte qui autorise les camionneurs de la métropole à répondre aux appels d'offres locaux, les conduirait inéluctablement à la faillite. Cette loi, aurait, en effet, pour principale incidence de renforcer la saturation de leur secteur activité.
Le mouvement s'était pourtant durci au second jour du mouvement des transporteurs martiniquais. Les transporteurs avaient bloqué plusieurs points stratégiques dont le rond-point de la SARA (raffinerie de l'île) gênant le passage des camions-citerne et provoquant l'afflux des usagers automobilistes vers les stations-services par crainte de pénurie d'essence et de gazole. La préfecture avait même limité l'achat de carburant à 20 euros pour les voitrues et à 40 euros pour les poids lourds.
Le mouvement s'était pourtant durci au second jour du mouvement des transporteurs martiniquais. Les transporteurs avaient bloqué plusieurs points stratégiques dont le rond-point de la SARA (raffinerie de l'île) gênant le passage des camions-citerne et provoquant l'afflux des usagers automobilistes vers les stations-services par crainte de pénurie d'essence et de gazole. La préfecture avait même limité l'achat de carburant à 20 euros pour les voitrues et à 40 euros pour les poids lourds.